samedi 28 novembre 2015

Magnifique Plantation de Jeunes Chênes avec l'ASEM et l'ONF

150 jeunes chênes, 25 charmes et 25 pins ont été plantés ce matin même sur le site de l'ancienne base nautique en forêt de la Minière.
18 personnes de l'ASEM ont participé à la plantation. Trous à la pioche (sol difficile et très caillouteux), mise en terre du précieux plant, enfoncement du piquet à la masse, mise en place du fourreau de protection et enfin agrafage. Le tout en 4 heures.
La surface de 750m² était depuis 40 ans réservée à la base nautique et donc dépourvue de végétation. Cette réhabilitation prendra plusieurs années avant de voir ce petit bout de forêt reverdir et grandir.
L'ASEM est extrémement fière d'avoir participé, grâce au soutien et l'aide indispensable de l'ONF, à cette action importante et symbolique à l'aube de la COP21.
L'ASEM apporte ainsi sa pierre à l'édifice qui se présente à la planète toute entière: l'environnement, préoccupation numéro 1 des Hommes, ou leur disparition.

Lien photos.


200 plants en une matinée

jeudi 26 novembre 2015

L'ASEM va planter des arbres (7/7)


S'inspirant d'Elzéard Bouffier, cet homme qui plantait des arbres, raconté par Jean Giono, l'ASEM va planter des arbres le 28 Novembre prochain.

Voici l'épilogue de cette histoire extraordinaire. 


Quand je réfléchis qu’un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales, a suffi pour faire surgir du désert ce pays de Chanaan, je trouve que, malgré tout, la condition humaine est admirable. Mais, quand je fais le compte de tout ce qu’il a fallu de constance dans la grandeur d’âme et d’acharnement dans la générosité pour obtenir ce résultat, je suis pris d’un immense respect pour ce vieux paysan sans culture qui a su mener à bien cette œuvre digne de Dieu.


mardi 24 novembre 2015

L'ASEM va planter des arbres (6/7)


S'inspirant d'Elzéard Bouffier, cet homme qui plantait des arbres, raconté par Jean Giono, l'ASEM va planter des arbres le 28 Novembre prochain.
D'ici là, cette histoire extraordinaire sera relayée chaque semaine sur notre site web. Merci à Jean Giono, mais merci surtout à Elzéard Bouffier.

1945
Le car me débarqua à Vergons. En 1913, ce hameau de dix à douze maisons avait trois habitants. Ils étaient sauvages, se détestaient, vivaient de chasse au piège : à peu près dans l’état physique et moral des hommes de la Préhistoire. Les orties dévoraient autour d’eux les maisons abandonnées. Leur condition était sans espoir. Il ne s’agissait pour eux que d’attendre la mort : situation qui ne prédispose guère aux vertus.
Tout était changé. L’air lui-même. Au lieu des bourrasques sèches et brutales qui m’accueillaient jadis, soufflait une brise souple chargée d’odeurs. Un bruit semblable à celui de l’eau venait des hauteurs : c’était celui du vent dans les forêts. Enfin, chose plus étonnante, j’entendis le vrai bruit de l’eau coulant dans un bassin. Je vis qu’on avait fait une fontaine, qu’elle était abondante et, ce qui me toucha le plus, on avait planté près d’elle un tilleul qui pouvait déjà avoir dans les quatre ans, déjà gras, symbole incontestable d’une résurrection.

C’était désormais un endroit où l’on avait envie d’habiter. Si on compte l’ancienne population, méconnaissable depuis qu’elle vit avec douceur et les nouveaux venus, plus de dix mille personnes doivent leur bonheur à Elzéard Bouffier. 

dimanche 22 novembre 2015

L'ASEM va planter des arbres (5/7)


S'inspirant d'Elzéard Bouffier, cet homme qui plantait des arbres, raconté par Jean Giono, l'ASEM va planter des arbres le 28 Novembre prochain.
D'ici là, cette histoire extraordinaire sera relayée chaque semaine sur notre site web. Merci à Jean Giono, mais merci surtout à Elzéard Bouffier.

1920
Les chênes de 1910 avaient alors dix ans et étaient plus hauts que moi et que lui. Le spectacle était impressionnant. Nous passâmes tout le jour en silence à nous promener dans sa forêt. Elle avait, en trois tronçons, onze kilomètres de long et trois kilomètres dans sa plus grande largeur. Quand on se souvenait que tout était sorti des mains et de l’âme de cet homme – sans moyens techniques –, on comprenait que les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d’autres domaines que la destruction.
La création avait l’air, d’ailleurs, de s’opérer en chaînes. Il ne s’en souciait pas ; il poursuivait obstinément sa tâche, très simple. Mais en redescendant par le village, je vis couler de l’eau dans des ruisseaux qui, de mémoire d’homme, avaient toujours été à sec. C’était la plus formidable opération de réaction qu’il m’ait été donné de voir.



vendredi 20 novembre 2015

L'ASEM va planter des arbres (4/7)


S'inspirant d'Elzéard Bouffier, cet homme qui plantait des arbres, raconté par Jean Giono, l'ASEM va planter des arbres le 28 Novembre prochain.
D'ici là, cette histoire extraordinaire sera relayée chaque semaine sur notre site web. Merci à Jean Giono, mais merci surtout à Elzéard Bouffier.

Depuis trois ans il plantait des arbres dans cette solitude. Il en avait planté cent mille. Sur les cent mille, vingt mille était sortis. Sur ces vingt mille, il comptait encore en perdre la moitié, du fait des rongeurs ou de tout ce qu’il y a d’impossible à prévoir dans les desseins de la Providence. Restaient dix mille chênes qui allaient pousser dans cet endroit où il n’y avait rien auparavant.

Je lui dis que, dans trente ans, ces dix mille chênes seraient magnifiques. Il me répondit très simplement que, si Dieu lui prêtait vie, dans trente ans, il en aurait planté tellement d’autres que ces dix mille seraient comme une goutte d’eau dans la mer.

mercredi 18 novembre 2015

L'ASEM va planter des arbres (3/7)


S'inspirant d'Elzéard Bouffier, cet homme qui plantait des arbres, raconté par Jean Giono, l'ASEM va planter des arbres le 28 Novembre prochain.
D'ici là, cette histoire extraordinaire sera relayée chaque semaine sur notre site web. Merci à Jean Giono, mais merci surtout à Elzéard Bouffier.

Il me sembla apercevoir dans le lointain une petite silhouette noire, debout. C’était un berger. Une trentaine de moutons couchés sur la terre brûlante se reposaient près de lui. Il me fit boire à sa gourde et, un peu plus tard, il me conduisit à sa bergerie, dans une ondulation du plateau.
Le berger alla chercher un petit sac et déversa sur la table un tas de glands. Il se mit à les examiner l’un après l’autre avec beaucoup d’attention, séparant les bons des mauvais.
Quand il eut ainsi devant lui cent glands parfaits, il s’arrêta et nous allâmes nous coucher.
La société de cet homme donnait la paix. Je lui demandai le lendemain la permission de me reposer tout le jour chez lui.
Je fis celui qui se promène en se reposant et je suivis une route parallèle à la sienne.

Arrivé à l’endroit où il désirait aller, il se mit à planter sa tringle de fer dans la terre. Il faisait ainsi un trou dans lequel il mettait un gland, puis il rebouchait le trou. Il plantait des chênes.

dimanche 15 novembre 2015

L'ASEM va planter des arbres (2/7)



S'inspirant d'Elzéard Bouffier, cet homme qui plantait des arbres, raconté par Jean Giono, l'ASEM va planter des arbres le 28 Novembre prochain.
D'ici là, cette histoire extraordinaire sera relayée chaque semaine sur notre site web. Merci à Jean Giono, mais merci surtout à Elzéard Bouffier.

1910, quelque part entre la Drôme et la Durance.
C’étaient, au moment où j’entrepris ma longue promenade dans ces déserts, des landes nues et monotones, vers mille deux cents à mille trois cents mètres d’altitude. Il n’y poussait que des lavandes sauvages.
Je traversais ce pays dans sa plus grande largeur et, après trois jours de marche, je me trouvais dans une désolation sans exemple.

Je campais à côté d’un squelette de village abandonné. Je n’avais plus d’eau depuis la veille et il me fallait en trouver. Ces maisons agglomérées, quoiqu'en ruine, me firent penser qu’il avait dû y avoir là, dans le temps, une fontaine ou un puits. Les cinq à six maisons, sans toiture, rongées de vent et de pluie, étaient rangées comme le sont les maisons dans les villages vivants, mais toute vie avait disparu.

dimanche 8 novembre 2015

L'ASEM va planter des arbres (1/7)

S'inspirant d'Elzéard Bouffier, cet homme qui plantait des arbres, raconté par Jean Giono, l'ASEM va planter des arbres le 28 Novembre prochain.

D'ici là, cette histoire extraordinaire sera relayée chaque semaine sur notre site web. Merci à Jean Giono, mais merci surtout à Elzéard Bouffier.

Pour que le caractère d’un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l’idée qui la dirige est d’une générosité sans exemple, s’il est absolument certain qu’elle n’a cherché de récompense nulle part et qu’au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d’erreurs, devant un caractère inoubliable.


La Minière Maraîchère

Le FORUM OUVERT prévu initialement le 7 Novembre a été transformé en FORUM en PLEIN AIR suite à un manque de soutien de la Mairie (pas de salle). Heureusement il a fait un temps superbe hier samedi et nous avons pu échanger efficacement sur la stratégie :)
On rappelle que grâce à l'action soutenue du Collectif, des 17 associations qui le composent dont l'ASEM, et des guyancourtois, les terres de la Petite Minière à l'ouest de la RD91 restent Terres Agricoles dans le projet de PLUI. L'enquête publique du PLUI sortira au printemps 2016.
Voir http://zonelibre.info/laminieremaraichere/